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mardi 21 janvier 2014

Un peu de soleil

Vous n'avez pas oublié notre Danou, notre écrivain de l'Amour.
Voici encore un de ses merveilleux poèmes. Celui-ci est pour moi un de ses meilleurs.
Son blog où vous pouvez aller vous délecter :
http://lemondededan.over-blog.com/

 

Sous le ciel gris, un peu de soleil

Même les ennuis, que sont-ils, sous le soleil ?

Une petite brise, de l'air frais, la chaleur sur la peau

La musique résonnant dans la tête, inspire le corps

Jusqu'à ce que les courbes s'agitent, en rythme

Un peu de soleil, échauffant les sens

La soif qui vient, amenant les regards avides

Un peu de soleil éveillant les émois

La musique des vagues, enfin !

Le plongeon dans l'onde fraîche et apaisante

Les milliers de gouttes ruissellantes

En sortant de l'enveloppe marine

Un peu de soleil éblouissant les yeux

Le rire qui vient avec le bien être

L'émotion là, maintenant, dans cette inspiration

Ce souffle, l'épanouissement d'appartenir

A cette immensité mouvante

Un peu de soleil séchant le corps dégoulinant

L'envie de se laisser, de s'abandonner aux chauds rayons

Comme une torpeur qui maintient l'immobilité

La chaleur du sable, juste sous le soleil

Un peu de soleil se mêlant à ce baiser salé

Les caresses qui font frémir, frissonner

La délicatesse du frôlement

Un peu de soleil finissant le trouble de la rencontre

De la peau, de la mer et du soleil

Laisse émerger dans le chavirement des esprits et des corps

Un peu de soleil et de chaleur

L'oubli de soi avec l'autre, dans un ultime essor

Daniel Sache

Neuilly-sur-Eure (Orne)

samedi 11 janvier 2014

Cinq premières citations de Erweina la Terreur de l'Est !

Vous connaissez pour la plupart d'entre vous Indy et Erweina.

Indy nous a fait profiter de la "Poinçonneuse des matelas", des "Rêves de Erweina", etc ....

Maintenant, elle nous fait cadeau des "Pensées d'Erweina" à travers des citations où nous pouvons malheureusement de temps en temps nous retrouver nous pauvres bipédiens ! 

Place à L'HUMOUR Erweinesque !!!! Pour notre plus grand bonheur !

Blog de Erweina et Indy :


Erweina



"la vie, c'est comme une boîte de thon, il faut en profiter jusqu'à la dernière miette !"

"Les étoiles sont les puces du ciel, quand il se gratte elles deviennent filantes".

"L'humour bipédien est comparable à un oiseau avec du plomb dans l'aile, car il ne peut voler jamais bien haut"

"Le bipède est un être à problèmes. S'il est doté de deux pattes au lieu de quatre, c'est pour éviter une source d'ennuis supplémentaire."

"Démontrez à un chat qu'il a tort et il vous convaincra qu'il a raison".


(Petit rappel pour les lecteurs : ces citations sont enregistrées sous copyright) 

Auteur : Indy
(St. Petersbourg)

dimanche 5 janvier 2014

Fini les "Petits Tracas de Vitalie" !

Voici la fin des "Petits Tracas de Vitalie".
Béatrice nous a en effet fait cette faveur d'un 6ème volet à la demande des Aminautes qui se demandent comment cela se termine ? Et bien .... A votre lecture !!!

Que de chemin avait parcouru Vitalie depuis son départ précipité pour se rendre en catastrophe au chevet de sa sœur chérie, salement amochée par un jeune déséquilibré ! De l’eau aux multiples remous avait coulé sous les ponts de la quinquagénaire pour franchir la limite à dépasser afin de s’échapper de son satané Trou d’Enfer  pas franchement folichon et aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs… Deux années entières pour soigner sa soeur qui avait survécu à sa terrible agression, remettre les pendules et quitter pour de bon le domicile conjugal. Elle avait épaulé son beau-frère dans la lourde tâche de  panser les plaies d’une Désirée traumatisée. Un prétexte idéal pour ne pas regagner ses pénates et laisser son « cher et tendre » mijoter dans son jus. Elle lui avait juste envoyé ce message bref et explicite : « Oublie-moi… »  Si Vitalie avait transgressé les règles du mariage, son comportement n’était pas pour autant celui d’une pécheresse. Elle désirait juste faire le point sur cette vie terne et maussade à laquelle elle s’était accoutumée. Elle en avait assez soupé de cette vie-là ! Alors : adieu veau, vache, cochon, mouton… et tout le saint-frusquin et surtout l’affreux Loup !! Elle voulait se dégager de son emprise. Elle voulait s’assumer loin de lui. « Tout s’achève un jour ou l’autre ! «  se disait-elle pour se donner bonne conscience. D’autant que son mari était lui plutôt d’humeur à batifoler ! Un Loup ventripotent et volage qui avait profité de son absence pour se vautrer dans la luxure… S’il avait mal vécu au début son célibat forcé,  ne voulant pas admettre qu’il regrettait son ingrate épouse, il avait vite rebondi sur son bidon enceint de 6 mois mais n’abritant point d’enfançon. Eh oui, Loup avait ouvert son sex-shop !!! Il avait réalisé son  rêve de patachon.  Dans l’espoir de trouver une remplaçante pour son foyer si lâchement déserté,  il avait sauté sur tout ce qui bougeait avec une paire de seins… La nuit, il faisait des folies de son corps et s’en donnait à cœur joie ;  il dégota même une gourgandine aguicheuse, délurée, dépoitraillée et outrageusement maquillée ramassée sur le trottoir, une « Belle-en-Cuisse au regard de braise à faire voler en éclats les boutons de braguette » pour le seconder  dans son antre de perdition. 




Cela cancanait dur dans le patelin ! On déblatérait sec à la barbe du maître de céans. Jusqu’à ce que son allure négligée, avec ses chemises froissées et ses pantalons  tachés maintenus par des vilaines paires de bretelles toutes emberlificotées , finisse par faire fuir une clientèle pourtant avertie et d’ordinaire pas trop à cheval sur la coquetterie  ;  y compris la postière moustachue et renfrognée,  surnommée à juste titre « grenouille de bénitier » qui refusait de lui livrer son courrier ! Sa dégaine à ne pas piquer des hannetons avait également lassé les curieux qui se bousculaient avec des yeux ébouriffés et des langues pendantes propices à  alimenter les derniers potins du village. Au bout de quelques mois euphoriques, la maison au parfum de scandale fit faillite… Loup, qui avait déposé le bilan, sombra dans un marasme misanthropique. Enfermé entre ses quatre murs, il ne voulait plus voir quiconque. Il passait son temps à boire de la vodka-orange ou du whisky-coca et à roupiller. A ronfler comme un sonneur, il ne gênait plus personne. A ce régime-là, il ne fit pas long feu. Une cuite magistrale le terrassa une nuit. Apnées et alcools ne faisaient pas bon ménage…Le mari idiopathique de Vitalie avait rendu  l’âme sans bruits et sans fracas ! 

C’était presque la « dolce vita » pour sa veuve nullement éplorée ! Pas de pleurnicheries futiles ou hypocrites. Elle avait bien versé une petite larme lors des obsèques mais seulement en repensant aux jours heureux de son mariage… Trop d’années de chagrin lui revenaient en mémoire. Elle avait vendu la maison, récupéré son coq nain et s’était installée à Annecy, près du lac. Ses cheveux jaunes et hirsutes étaient à nouveau disciplinés et d’un beau blond doré. Elle avait perdu du poids ;  sa cellulite et ses bourrelets avaient fondu comme neige au soleil.  Elle avait rajeuni d’une bonne décennie… Grâce à son brave Sybil qui souffrait bien d’une cystite chronique, elle avait succombé au charme du vétérinaire, chez qui elle se rendait tous les quatre matins !  Un homme aux yeux rieurs et aux tempes grisonnantes, épais comme un haricot vert, qui portait un nom qui lui allait comme un gant : Didier Gentil. Si Vitalie avait passé l’âge de croire aux princes charmants, elle n’en planait pas moins sur son petit nuage. De toute façon, il restait encore à prouver que  les princes n’existaient plus ! Un avenir plus lumineux se dessinait et allait éclairer sa vie ; tout en sachant que le bonheur pouvait se révéler aussi furtif qu’une étoile filante dans le ciel et disparaître d’un moment à l’autre…

Et puis,  elle s’était rabibochée avec son fils Cyprien, bien content de revoir une maman citadine et épanouie. Elle avait maintenant toute sa petite famille autour d’elle : sa soeurette Désirée, son mari Alain, ses neveux Florentin, Corentin et Valentin. Et son gentil Didier  (Didou pour les intimes) qui occupait toutes ses pensées…Et rien n’était jamais perdu, les échecs étaient des paliers pour accéder à l’étape suivante…
A l’aube d’une nouvelle vie, Vitalie, dotée d’une vitalité réparatrice, s’était débarrassée de ses vieux démons et  ne souffrait plus d’insomnies, même si elle continuait chaque soir, de se préparer sa tisane au miel de pissenlits avant de se coucher. Elle se répétait avant de s’endormir  qu’elle était sur le bon chemin puisque regarder en arrière ne l’intéressait plus… 

(Fin)
 
Béatrice Riot
(Écrivain) 

Si vous n'avez pas lu les 5 volets précédents des "petits tracas de Vitalie", je vous invite à cliquer sur les liens suivants.